Promenade Paris 6°, du rien au rien
Du poteau au trottoir, de la pluie aux pieds en désespoir de chaleur, je vais, je vas , je m'arrête, je contemple éperdue ce rien là, ce rien çi, ce mot çi et j'enléve mon gant noir droit et sous la pluie froide je clique claque.
Le gant se mouille , il est de plus en plus froid mais c'est joli, les mots me parlent, le trottoir brille et je dérive...
Quand on se proméne dans des flaques d'eau...
Elle, elle rêve,
aux elfes fous
aux mots qui volent
à la nostalgie
aux extra-terrestres
et elle regarde, tiens...
et tap tap tap je reviendrais.
et en bonus un trés beau texte envoyé en commentaire:
La lune aux yeux d'argent
Danse sur les mains de pluie
Que sèment des plumes
Au vent soyeux qui berce
Les jupes d'harmonie
L'ombre crée le clair-obscur
D'une caresse en arpège
Pour un solfège de santal
Dans les couloirs du rêve
Aux baisers tropicaux